En Belgique, toutes les 15 secondes, un nouveau ménage ou une entreprise est raccordé au nouveau réseau de fibre optique. Bruxelles, Namur, Liège, Charleroi, Mons, ... Un nombre croissant de villes sont aujourd’hui passées définitivement à la fibre optique. Mais cela implique aussi la disparition, dans de plus en plus d’endroits, de l'ancien réseau en cuivre. Une raison de plus pour passer à la fibre dès que vous en avez l'occasion.
« Il y a de nombreuses bonnes raisons de passer au réseau de fibre optique », explique le Syndic Partner Manager de Proximus, Vivianne De Swart. « La technologie est plus écologique, car elle est beaucoup plus efficiente sur le plan énergétique : elle permet de consommer jusqu’à 4x moins d’électricité que le câble en cuivre lors d’envoi des données. L'installation est actuellement gratuite. Mais surtout, une ligne de fibre optique offre une vitesse de transmission des données jusqu'à dix fois supérieure, ainsi qu’une latence et une stabilité beaucoup plus fiables.
Aujourd’hui, cette vitesse et cette stabilité sont devenues essentielles. De plus en plus de gens télétravaillent de façon régulière et passent des appels en vidéo, et un ménage compte souvent plusieurs appareils connectés à internet : ordinateurs portables, smartphones et tablettes, mais aussi des appareils intelligents d'éclairage, de chauffage, de domotique ou autres. »
La désactivation définitive du réseau en cuivre
« Une fois la fibre optique déployée dans une région, l'ancien réseau en cuivre y sera désactivé », prévient Vivianne. « À ce moment-là, les personnes qui ne seront pas passées à la fibre optique ne pourront plus utiliser l'ancien réseau. Elles ne pourront donc plus téléphoner, surfer, regarder la télévision... Et cela pour tous les opérateurs qui utilisent le réseau en cuivre. »
C'est également un élément important, tant pour les syndics que pour les copropriétés: « Dans les immeubles, les espaces communs comptent souvent beaucoup d'appareils connectés au réseau en cuivre : domotique, système d’alarme, chauffage, ascenseurs… Une fois le réseau en cuivre désactivé, tout cela ne fonctionnera plus ».
Se préparer à temps
Pour éviter qu'un bâtiment se retrouve sans connexions, il est essentiel que syndics et copropriété réagissent rapidement, dès que leur immeuble se trouve dans une zone fibre optique. « En effet, s’il faut installer un câblage intérieur dans les espaces communs, nous envoyons un rapport technique, . Après cela, le syndic et la copropriété disposent de deux mois pour transmettre questions ou remarques sur ce rapport », poursuit Vivianne.
« Or, nous constatons que, souvent, les syndics et les associations de copropriétaires n'examinent le rapport technique que lors de l'assemblée générale, et que les questions n'arrivent qu'à ce moment-là. Il faudrait alors attendre un an et l’assemblée générale suivante pour entamer les travaux. Pendant ce temps, l'horloge tourne et la désactivation complète du réseau en cuivre approche. C'est pourquoi nous recommandons aux syndics et copropriétés de se préparer à temps, par exemple en demandant un mandat dès que le point de la fibre optique est mis à l’agenda de l’assemblée générale. Cela permet aux personnes mandatées d’examiner sereinement le rapport technique avec le conseil de copropriété dès qu’ils le reçoivent et d’y réagir à temps. »
Etre bien informé
Pour Vivianne, le déploiement du réseau de fibre optique repose avant tout sur une bonne information. « Où en est le déploiement dans votre ville, votre adresse est-elle déjà dans une zone fibre, etc, les réponses à ces questions et bien d’autres figurent sur notre site et la page Fiber de votre ville : n’hésitez pas à les consulter, c’est toujours utile ! » termine Vivianne.
Toutes les infos sur le déploiement de la fibre en Belgique sur le site de l’IBPT www.infofibre.be
